Il
y a près de 15 Saintes Catherine différentes. Celle que nous
célébrons le 25 novembre est Sainte Catherine d'Alexandrie,
patronne d'une vingtaine de métiers très différents allant de
potier à nourrice, en passant par les étudiants, les tailleurs et
les modistes.
Ce
dicton populaire, connu des jardiniers professionnels, confirmés ou
débutants est le signal des grandes plantations d'automne. Haro donc
sur bêches, pelles, râteaux, sacs de terreau ou activateur de
racines, etc.
La
terre humide est meuble, facile à travailler, les gelées ne sont
pas encore là, le temps est idéal à la bonne mise en place des
racines nues, la période est donc propice à accueillir dans son
jardin de nouveaux pensionnaires.
Si
la Sainte Catherine représente beaucoup de travail pour les
jardiniers, c'est l'occasion de faire la fête pour certaines jeunes
filles.
En
effet, les femmes âgées de 25 ans, non mariées, coiffent, dit-on,
ce jour-là Sainte Catherine. On les nomme Catherinette et la
tradition veut qu'elles portent un chapeau de couleurs vert (symbole
de l'espoir) et jaune (symbole de la sagesse), chapeau très original
que,
généralement, elles se sont elles-même confectionnées.
L'origine
des Catherinettes
A
l'origine, les statues de Sainte Catherine dans les églises
portaient une coiffe. Le jour de la sainte, il était demandé aux
jeunes filles de 25 ans, pas encore mariées, de changer la coiffe.
Ainsi, ces jeunes femmes étaient appelées Catherinette.
La
tradition s'est laïcisée. Dans les milieux parisiens de la couture,
de la mode et des modistes, cette fête s'est popularisée. Dans les
ateliers, parmi les premières d'atelier, cousettes et autres petites
mains, les ouvrières se réunissaient et célébraient celles qui
n'étaient pas mariées à 25 ans. Il était alors facile pour elle
de se confectionner un chapeau fleuri et de marcher dans les rues
avec leur collègues, ainsi coiffées, pour être reconnues.
Avec
la Sainte Catherine, l'horticulture n'est pas en reste : il existe un
prunier Sainte Catherine dont les fruits se rapprochent de la
mirabelle.
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