Fêtée le 31 octobre, Halloween est une fête peu marquée en France. Il y a quelques années, nous faisions des étalages pour cette occasion. Maintenant, plus aucun commerce ne le fait....
Farces ou friandises, cette phrase magique, beaucoup d'enfants la prononcent en sonnant aux portes des maisons pour obtenir quelques pièces ou friandises.
Tous les ans, le 31 Octobre c'est la fête d'Halloween. Pour l'occasion petits et grands se déguisent et parcourent en bandes joyeuses et bruyantes les rues de nos cités, des citrouilles et des lanternes à la main.
Cette fête, rituel imprégné des signes de notre société moderne, voit ses origines prendre racines dans un très lointain passé; Halloween est une fête d'origine anglo-celte.
Le nom d'Halloween est la contraction de All Hallows Eve, se traduisant en anglais d'aujourd'hui par The Eve of All Saint's Day ; en quelque sorte, la veillée de la Fête de la Toussaint.
Il faut, avant tout, voir dans l'origine de ces festivités sacrées (7 jours consécutifs), une fête païenne que le peuple Celte organisait ce jour-là pour honorer le dieu Samain ; jour qui était aussi la fête du nouvel an.
Il est donc logique que dans les pays de culture celte comme le Pays de Galles, l'Irlande et l'Ecosse, cette fête fut très populaire et connue sous le nom gaélique de Oiche Shamhna.
A la fin du VIIIème siècle, les chrétiens instituèrent le 1er novembre, jour de la Toussaint,
fête à caractère religieux et de souvenir dont la tradition, dans les pays catholiques, pris le pas sur la fête païenne.
C'est aux États Unis qu'Halloween acquis sa notoriété et revint en Europe. Halloween s'introduit sur le territoire américain lors des grandes migrations irlandaises causées, dans leur pays, par la famine des années 1845 à 1851. Mais la popularité de cette fête ne se développe que bien plus tard, dans les années 1920.
Le personnage central d'Halloween se nomme Jack O' lanterns, sorte de photophore aux traits grimaçants d'un monstre creusés dans une citrouille. Jack O'lantern s'appuie sur la légende de Jack L'avare, condamné à errer entre paradis et enfer, éternellement dans l'obscurité, juste accompagné d'une flamme creusée dans un navet.
Une pratique bretonne perdura jusqu'au début du 20ème siècle dans la région. La tradition veut que la veille de la Toussaint, il est d'usage de laisser aux esprits revenus pour l'occasion, de quoi se nourrir sur la table et un tison dans la cheminée pour se réchauffer.
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